La vidéo en vertical : faut-il encore filmer en 16:9 en 2025 ?
En 2025, une question revient sans cesse chez les créateurs de contenu, vidéastes et communicants : faut-il encore filmer en 16:9, ce format horizontal longtemps considéré comme la norme ? Face à l’explosion des usages mobiles et des plateformes sociales, le format vertical (9:16) s’est imposé comme un standard incontournable. Mais est-ce la fin du 16:9 pour autant ? Analyse d’une mutation audiovisuelle.
Le 9:16, roi des réseaux sociaux
Instagram, TikTok, YouTube Shorts, Snapchat, Facebook Reels… En quelques années, ces plateformes ont redessiné les usages de consommation vidéo. Aujourd’hui, la majorité des vidéos sont visionnées sur smartphone, souvent en mode portrait. Le format vertical est donc naturellement devenu le plus adapté à cette nouvelle ergonomie de consultation.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une étude menée en 2024 par Statista révèle que plus de 75 % des vidéos vues en ligne sont regardées sur mobile. Résultat : de plus en plus de créateurs adoptent le 9:16 dès le tournage pour éviter les recadrages ou pertes de qualité en post-production. Ce format est aussi favorisé par les algorithmes, qui valorisent les contenus optimisés pour l’expérience utilisateur mobile.
Le 16:9 reste pertinent… mais plus ciblé
Faut-il pour autant enterrer le 16:9 ? Pas si vite. Le format horizontal reste un standard dans de nombreux domaines : télévision, cinéma, documentaires, clips musicaux et vidéos YouTube “long format”. Il offre une composition plus large, idéale pour les plans immersifs, les scènes dialoguées et les paysages.
D’un point de vue professionnel, le 16:9 reste également crucial pour les productions destinées à la télévision ou à des supports traditionnels. Il est plus polyvalent et continue d’être la référence pour les tournages multi-usages (TV, projection, web).
Vertical ou horizontal : une décision stratégique
En réalité, le choix du format vidéo dépend de plusieurs facteurs :
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La plateforme de diffusion : une vidéo pour TikTok ne sera pas conçue comme une vidéo pour YouTube ou Arte.
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Le public ciblé : les jeunes générations privilégient le vertical, quand les spectateurs plus âgés restent attachés au format horizontal.
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Le message à transmettre : une interview intimiste peut tirer parti du format vertical, tandis qu’un court-métrage narratif bénéficiera du 16:9.
De plus en plus de vidéastes choisissent d’ailleurs de tourner au format 4K ou en carré pour pouvoir recadrer leur contenu aussi bien en vertical qu’en horizontal selon les besoins.
Vers un monde multi-formats ?
Plutôt que de trancher définitivement entre 16:9 et 9:16, l’avenir semble aller vers une cohabitation des formats. Les outils de montage, les caméras et les smartphones s’adaptent pour offrir plus de flexibilité. Certains projets professionnels prévoient désormais une double version de leurs vidéos pour chaque plateforme.
En 2025, il ne s’agit donc plus tant de choisir entre vertical et horizontal, que de penser mobile-first tout en conservant une vision multi-supports.